Tous les énoncés assertifs (affirmatifs ou négatifs) semblent devoir être décrits comme l'attribution d'une certaine propriété à un certain objet. D'où la nécessité que leurs descriptions sémantiques comprennent deux parties : un sujet que nous appellerons logique désignant l'objet dont quelque chose est affirmé, et un prédicat indiquant la propriété affirmée.
En psychologie, le prédicat est membre d'une proposition par lequel on exprime, à propos d'un objet quelconque, ce que l'on tient à dire.
En grammaire traditionnelle, le mot désigne spécialement le prédicat de la phrase nominale, composé éventuellement d'un verbe attributif et de son attribut. Dans « le jour paraît long... » il désigne l'attribut à l'exclusion du verbe attributif : « long ».
Chez Tesnière et Martinet, le prédicat est l'élément qui n'est complément de rien, celui vers qui toutes les autres fonctions se dirigent, c'est-à-dire le verbe.
En grammaire générative, en structure profonde, dénomination du groupe verbal en tant qu'il est fonctionnellement en relation avec un groupe nominal sujet. Chomsky a proposé que [...] les notions fonctionnelles telles que « sujet-de » ou « objet-direct-de », « prédicat-de » et « verbe-principal-de » [...] constituent les principales relations de structure profonde entre les unités lexicales.