On chauffait des billettes en acier dans des fours alimentés aux résidus de pétrole. Lorsque celles-ci étaient toutes blanches, un homme torse nu saisissait la billette avec une grande pince, la plaçait sur une matrice et le poinçon, par la pression hydraulique, entrait dans la billette comme dans du beurre. Ensuite, la billette passait dans une autre matrice où elle était étirée sur toute sa longueur. [...] Devant la cadence infernale et les dures conditions de travail, nous étions constamment soumis à des refroidissements, la chaleur des fours et celle dégagée par les billettes nous faisaient transpirer énormément.
Le dispositif de découpage le plus répandu est l'oxycoupage toujours employé pour les brames et les blooms, et de plus en plus fréquemment pour les machines à billettes.