C'était le mercredi 15 novembre de l'an de grâce 1665. Ce soir-là, il y avait petit souper et grande compagnie, rue Vieille-du-Temple, chez La Vienne, le baigneur à la mode, l'étuviste en renom, le barbier du monde élégant.
Toilette du bataillon. Le barbier passe pour particulièrement francophile. Tout le monde va se raser chez lui.
On sait fort bien que beaucoup de barbiers avaient ajouté à leurs multiples activités médicales ou dentaires la pratique de l'orchidectomie (la castration), avec des instruments plus que primitifs et dans des conditions d'hygiène que l'on peut imaginer.