Si la loi est signée par le président Victor Ianoukovitch, le roumain, le polonais, le tatar ou encore le rusyn des Carpathes pourront dorénavant être utilisés comme langues officielles dans des régions où plus de 10 % de la population résidente le souhaiterait.
En plus, la prestation de Kiev, selon la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, reste insatisfaisante du point de vue de langues véritablement minoritaires, comme le roumain, le bulgare, le gagaouze ou le rusyn, que Kiev refuse de reconnaître du tout, bien que cette langue soit protégée en tant que langue minoritaire officielle en Slovaquie, Serbie, Roumanie et ailleurs.
Lors de la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, le 6 juin 2003, l'Ukraine n'a pas inclus le rusyn parmi les 13 langues désignées.