Devant le roi et sa suite guerrière (truste, Gefolschaft), le scalde déclame son poème qui s'envole d'une bataille peuplée d'êtres fantastiques et qui s'adapte aux structures sociales et mentales du groupe : […].
Mais rien ne peut empêcher qu'un poème dénué de poésie soit plus que mort, intolérable.
Mais pour d'autres, quelle angoisse ! et quelle injustice ! Les sentiments les plus nobles, les sujets les plus naturellement poétiques, les rythmes travaillés, les rimes recherchées, tout cela pour aboutir à cet enfant mort-né, pleuré de personne, qu'est un poème sans poésie.