Il y a la même différence qu'entre les combats à outrance et les tournois à lances mornées.
Dans les carrousels seulement, la Chevalerie de France consentait à se grouper en escadrons, encore n'était ce que pour les évolutions de théâtre où elle mornait ses armes d'hast ; ce n'était que pour briller dans les eslais ou eslès (élans ou galops), dans les estours (coups de lance), dans les foules ou trespignées (chocs de plusieurs contre plusieurs) ; mais dans les envahies (chocs d'homme à homme), mais quand il fallait tirer sérieusement l'epée, elle était impatiente de toute hiérarchie, secouait toute entrave imposée par le grade ou par une ordonnance convenue et combinée.