Je ne bougerai pas d'un iota sur cette offre.
Voilà un ouvrage parfait, il n'y manque pas un iota.
Il n'y a pas un seul iota à retrancher.
Je copie textuellement et sans changer un iota.
ÉRASTE : Je crois, Monsieur, que vous êtes le médecin à qui l'on est venu parler de ma part.L'APOTHICAIRE : Non, Monsieur, ce n'est pas moi qui suis le médecin ; à moi n'appartient pas cet honneur, et je ne suis qu'apothicaire, apothicaire indigne, pour vous servir.ÉRASTE : Et Monsieur le médecin est-il à la maison ?L'APOTHICAIRE : Oui, il est là embarrassé à expédier quelques malades, et je vais lui dire que vous êtes ici.ÉRASTE : Non, ne bougez : j'attendrai qu'il ait fait ; c'est pour lui mettre entre les mains certain parent que nous avons, dont on lui a parlé, et qui se trouve attaqué de quelque folie, que nous serions bien aises qu'il pût guérir avant que de le marier.L'APOTHICAIRE : Je sais ce que c'est, je sais ce que c'est, et j'étais avec lui quand on lui a parlé de cette affaire. Ma foi, ma foi ! vous ne pouviez pas vous adresser à un médecin plus habile : c'est un homme qui sait la médecine à fond, comme je sais ma croix de par Dieu, et qui, quand on devrait crever, ne démordrait pas d'un iota des règles des anciens.