Cette « auto-observation d'un hystérique du IIe s. » ne conduit pas à un diagnostic précis. Aristide a de quoi inquiéter. Aujourd'hui, on le prendrait pour un aliéné mental. Mais cette « folie » s'explique en partie par le contexte général du IIe siècle sur lequel souffle un vent de mysticisme. En matière de maladie et de guérison, la crédulité est à son comble, même au sein des classes supérieures.
Pour la première fois, il sentait le grotesque et l'horreur de l'aventure, s'étonnant d'avoir eu si longtemps près de lui sans le savoir une malade, une hystérique, appelant sa mère en témoignage.