Que l'honneur de mon prince est cher aux destinées ! Que le démon est grand qui lui sert de support !
Que saurait enseigner aux princes
Or qu'en un saint ouvrage un saint démon m'appelle.
Un plus puissant démon veille sur vos années.
Leur chef nous a paru le démon des combats.
[Il] Respecterait en lui le démon de l'empire.
Ô ciel ! quel bon démon devers moi vous envoie, Madame ?
Que les hommes, les dieux, les démons et le sort
Quel démon envieux
Fatale furie
J'ose donc dire d'abord qu'il ne faut pas accuser Dieu d'injustice parce que les enfers des Égyptiens, d'Orphée et d'Homère, n'existent pas, et que les trois gueules de Cerbère, les trois Furies, les trois Parques, les mauvais démons, la roue d'Ixion, le vautour de Prométhée, sont des chimères absurdes. Les charlatans sacrés qui inventèrent ces horribles fadaises pour se faire craindre, et qui ne soutinrent leur religion que par des bourreaux, sont aujourd'hui regardés par les sages comme la lie du genre humain ; ils sont aussi méprisés que leurs fables.
Platon avait imaginé les démons pour former une échelle par laquelle, de créature plus parfaite en créature plus parfaite, on montât enfin jusqu'à Dieu, de sorte que Dieu n'aurait que quelques degrés de perfection par-dessus la première des créatures.
Croyant sur la parole des esprits doux, que Diable et Démon ne sont qu'une même chose, et, par exemple, ayant ouï dire que la peine et la récompense sont les deux démons qui gouvernent les choses humaines, qu'Aristote est le démon de la nature, que le favori est le démon de l'État, etc. ; ils rediront innocemment, et sans craindre de parler mal françois, que la peine et la récompense sont les deux diables qui gouvernent les choses humaines, qu'Aristote est le diable de la nature, que le favori est le diable de l'État, etc.
Deux démons à leur gré partagent notre vie,