Le corps féminin est éminemment politique. En effet, c'est sur des considérations physiologiques que se fondent les tenants du différentialisme (l'idée qu'hommes et femmes, même s'ils ont les mêmes droits, ne sont pas égaux au sens où ils sont fondamentalement différents). Sans nier l'existence de caractères sexuels primaires et secondaires différents, d'autres personnes estiment au contraire qu'un individu n'est pas réductible à son anatomie, et que si les corps diffèrent, les esprits, eux, ne sont pas nécessairement soumis à l'alternance binaire homme/femme, c'est-à-dire que le sexe n'a pas vocation à constituer le trait fondamental de l'identité.