La réponse locale est qu'on peut alors s'adresser au désorceleur qui jouit, lui aussi, de pouvoirs surhumains, mais qui les met au service des innocents.
Lorsqu'elle s'adressa à la désorceleuse, Isabelle avait déjà acquis une certaine expérience dans le domaine des thérapies « magiques » puisqu'en moins de dix ans, elle avait consulté une dizaine de thérapeutes, parmi lesquels : trois magnétiseurs, trois extra-lucides [...], un marabout d'origine nord-africaine, le Père Samuel [...] et un prêtre exorciste « officiel ».
En présence de la famille ensorcelée, et d'elle seule, le désorceleur fait bouillir un cœur de bœuf qui représente le sorcier absent, y plante mille épingles, défie le sorcier désigné, et paraît soutenir une lutte féroce acec lui ; [...].
Le désorceleur, par une technique appropriée [...] fait dire à son client le nom de son « sorcier » et le mène à consentir à son anéantissement.
Il y avait, pour tout cela, quelques individus, aristocrates sans présomption, qui se plaisaient à surprendre le désorceleur en flagrant délit, et à le fustiger.
Celui dont je veux parler est le métier de Désorceleur.