Parfois, est réputé alphabète celui qui sait lire et écrire son nom. Ces critères assez simplistes se reflètent encore parfois, de nos jours, soit dans les programmes d'alphabétisation, soit dans la détermination des dimensions du problème de l'analphabétisme.
Des statistiques chinoises citent un taux d'alphabétisation de moins de 10 % avant 1950, alors qu'aujourd'hui, sous le régime chinois, plus de 95 % des jeunes tibétains fréquenteraient l'école primaire.
Dès lors, puisqu'elle se constitue comme une pédagogie politique, l'alphabétisation sera synonyme de conscientisation.