L'absurdité de la crise des dettes souveraines, qui conduit à faire payer de plus en plus les États les plus affaiblis pour alimenter la spéculation financière, a depuis plusieurs mois des conséquences dramatiques sur la vie quotidienne de nombreux citoyens européens.
Je suis donc fondé à dire que le sentiment de l'absurdité ne naît pas du simple examen d'un fait ou d'une impression mais qu'il jaillit de la comparaison entre un état de fait et une certaine réalité, entre une action et le monde qui la dépasse.