Le nom de la Bérézina est resté dans le vocabulaire français comme un équivalent de « déroute », ou plutôt d'hécatombe, de graves pertes subies lors d'une situation complètement désorganisée. La bataille de la Bérézina n'est pourtant pas une défaite mais au contraire une « victoire » de l'armée française. Elle échappa aux forces russes menées par Koutouzov grâce à une manœuvre habile de Napoléon et au dévouement du régiment de pontonniers néerlandais, qui réussit à construire deux ponts sur cet affluent du Dniepr.